Le fichier Mertens-Pack³

Si la liste de R.A. PACK, The Greek and Latin Literary Texts from Greco-Roman Egypt, comptait 2.369 unités dans sa première édition de 1952, et 3.026 dans celle de 1965, la troisième édition du Catalogue des papyrus littéraires grecs et latins ou Mertens-Pack³ (en abrégé MP³), atteint aujourd’hui quelque 7.000 numéros dans le fichier informatisé. Chemin faisant, plusieurs sections de celui-ci ont été éditées dans des publications diverses, par exemple :

  • P. MERTENS, Papyrus et parchemins d’origine égyptienne édités après la dissertation de B. Hausmann, dans B. Hausmann, Demosthenis Fragmenta in Papyris et Membranis Servata, Diss., [Leipzig, 1921] Florence, 1981, pp. 135-145 (Papyrologica Florentina, VIII) ;
  • P. MERTENS, Vingt années de papyrologie odysséenne, dans Chronique d’Egypte, 60(1985), pp. 191-203 ;
  • P. MERTENS, Les papyrus littéraires latins d’auteurs classiques durant les deux dernières décennies, dans Miscel.lánia Papyrologica Ramon Roca-Puig, Barcelone, 1987, pp. 189-204 ;
  • M.-H. MARGANNE – P. MERTENS, Medici et medica, dans Proc. of the XVIII Int. Congress of Pap., Athens 25-31 May 1986, I (Athènes, 1988), pp. 105-146 ; une 2e édition, mise à jour à la date du 15 janvier 1997, est parue dans I. ANDORLINI (a cura di), ‘Specimina’ per il Corpus dei Papiri Greci di Medicina. Atti dell’Incontro di Studio (Firenze, 28-29 marzo 1996), Florence, 1997, pp. 3-71 ;
  • J. LENAERTS – P. MERTENS, Les papyrus d’Isocrate, dans Chronique d’Egypte, 64 (1989), pp. 216-230 ;
  • D. MARCOTTE – P. MERTENS, Les papyrus de Callimaque, dans Miscellanea Papyrologica in occasione del bicentenario dell’edizione della Charta Borgiana, II ( Florence, 1990), pp. 409-427 (Papyrologica Florentina, XIX, 2) ;
  • O. BOUQUIAUX – P. MERTENS, Les papyrus de Thucydide, dans Chronique d’Egypte, 66 (1991), pp. 198-210 ;
  • O. BOUQUIAUX – P. MERTENS, Les témoignages papyrologiques d’Euripide : liste sommaire arrêtée au 1.6.1990, dans M. CAPASSO, Papiri letterari greci e latini = Papyrologica Lupiensia, 1 (Lecce, 1992), pp. 95-107 ;
  • P. MERTENS, Les témoins papyrologiques de Ménandre. Essai de classement rationnel et esquisse d’étude bibliologique, dans Serta Leodiensia secunda, Liège, 1992, pp. 331-356 ;
  • P. MERTENS – J.A. STRAUS, Les papyrus d’Hérodote,dans Ann. Pisa, ser. III, 22 (1992), pp. 969-978 ;
  • D. MARCOTTE – P. MERTENS, Catalogue des femmes et grandes Eoées d’Hésiode. Liste, description et bibliographie fondamentale des fragments papyrologiques (= MP3 508-531.2), dans Storia, Poesia e Pensiero nel Mondo Antico. Studi in onore di Marcello Gigante, Bibliopolis, Naples, 1994, pp. 407-423 ;
  • P. MERTENS, Les papyrus d’Aristophane. Actualisation des données bibliologiques et bibliographiques, dans Hodoi Dizèsios. Le vie della ricerca. Studi in onore di Francesco Adorno, Florence, 1996, pp. 335-343.

Il n’est sans doute pas inutile de fournir ici quelques brèves précisions qui figuraient, pour la plupart, dans les portions déjà éditées du fichier Mertens-Pack3.

  1. Tous les numéros de notre catalogue, tant ceux de Pack2 que ceux qui sont propres à MP3, sont transcrits en caractères gras.
  2. Les papyrus qui n’ont pas changé de place depuis 1965 – l’immense majorité, heureusement – ont gardé les numéros qu’ils avaient dans Pack2.
  3. Les témoins qui se sont révélés après Pack2 et ceux qui ont dû subir un déplacement à l’intérieur de la liste portent une numérotation assortie d’une ou de deux ou de trois décimales selon qu’ils sont venus à notre connaissance avant ou après le 1er janvier 1985 ou selon que les raisons justifiant leur mutation sont apparues avant ou après cette date.
  4. Le nombre de trois chiffres inséré entre crochets cassés et repoussé tout à la fin de la seconde ou de la troisième ligne de chaque numéro correspond à un code servant à désigner le lieu de conservation dudit papyrus (voir Liste des localisations).
  5. La ligne qui suit la mention de l’édition peut contenir de une à quatre espèces de renseignements, à savoir la provenance, la ou les dates proposées, certaines informations bibliologiques : le sens des fibres, ce qu’il y a éventuellement sur l’autre face, le format et le matériau (CP = codex en papyrus, CM = codex en parchemin, ostracon, tablette) et, s’il y a lieu, l’utilisation postérieure comme cartonnage de momie. Sauf cas exceptionnels, la date est toujours mentionnée. Si la provenance n’est pas indiquée, c’est qu’on l’ignore, et si les détails bibliologiques font défaut, c’est qu’on a affaire à un rouleau ou à un coupon de papyrus écrit sur le recto ( ->) avec un verso vierge.
  6. La dimension du papyrus est notée dans l’ordre L x H. Quand il s’agit de textes morcelés, nous donnons en principe les mesures du fragment dont la surface est la plus grande.
  7. Pour satisfaire les paléographes, nous nous sommes efforcés de renvoyer à au moins une reproduction photographique du témoin. S’il n’existe pas de photographie imprimée complète et facilement accessible, la mention  » Photographie à Liège  » signale que celle-ci peut être consultée dans les archives du CEDOPAL ou y être reproduite pour un usage privé.
  8. La plupart des abréviations utilisées dans la bibliographie sont d’usage courant en philologie classique et en papyrologie . Des noms d’auteurs ou des titres employés isolément figureront dans nos bibliographies  » générale  » et  » particulière « . Quelques signes désignant des auteurs, des ouvrages ou des revues pourraient malgré tout faire difficulté et sont rassemblées dans la Liste des abréviations.