ENSEIGNANTS – CHERCHEURS

Professeur
Directeur du SHAARAGR
Thomas MORARD
Depuis 2010, Thomas Morard dirige le Service d’Histoire de l’art et Archéologie de l’Antiquité gréco-romaine à l’Université de Liège. Ses enseignements s’inscrivent dans les programmes de bacchelor et de master du Département des Sciences historiques ; ses recherches participent aux travaux de l’UR interfacultaire et mixte « Art, Archéologie, Patrimoine ».
Titulaire d’une maturité fédérale suisse de type A (latin-grec) et diplômé de l’Université de Genève (Licence ès Lettres), il a ensuite répondu à la tentation de fréquenter différentes universités européennes et de poursuivre ses études à Berlin (Freie Universität 2000-2001), à Rome (Istituto svizzero di Roma 2002-2007) et à Lyon (Université Lumière Lyon II 2007-2009), où il a soutenu sa thèse de doctorat (Langues, Histoire et Civilisations des Mondes Anciens) et assumé ses premières charges d’enseignement universitaire (ATER). C’est dans le vrai sens du terme qu’il conçoit l’Histoire de l’art et l’Archéologie classique : sans faire abstraction de l’étude de la langue, de la littérature, de la religion et de l’histoire antiques. Son mémoire de licence, Les Troyens à Métaponte. Etudes d’une nouvelle Ilioupersis de la céramique italiote (Philipp von Zabern 2002) et sa thèse de doctorat, Horizontalité et Verticalité. Le bandeau humain et le bandeau divin chez le Peintre de Darius (Philipp von Zabern 2009) s’inscrivent dans cette perspective et c’est dans cet élan qu’il développe ses activités au sein de l’ULg.
Deux axes de recherche majeurs structurent son activité scientifique : l’étude de l’imagerie antique et médiévale d’une part et la gestion de chantiers de fouilles d’autre part. Un peu à contre-courant, il n’oppose pas « l’archéologie de bibliothèque » et « l’archéologie de terrain ». Bien au contraire, il cherche à mettre en évidence la complémentarité qui anime ces deux points de vue trop souvent opposés. Et la variété de ses expériences et de ses publications témoigne d’une vive curiosité scientifique : des réserves du Musée archéologique de Naples aux vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris, de la Calomnie d’Apelle à la Mnémosyne d’Aby Warburg, des chantiers de fouilles de Pompéi à ceux de Keramos de Carie, des Madones en prière de Sassoferrato aux collections d’antiques du Comte de Caylus, pour ne citer que quelques dossiers particulièrement fructueux. Et ce dernier dossier – entrepris sous l’autorité de l’INHA, du Cabinet des Médailles et Antiques de Paris et de la Bibliothèque nationale de France – a abouti à la mise en ligne d’une base de données de toute première importance (http://caylus-recueil.huma-num.fr).
Co-directeur de la mission archéologique de la « Schola del Traiano » à Ostia Antica, Thomas Morard travaille sur l’embouchure du Tibre depuis un quinzaine d’années. Les découvertes que lui et son équipe ont révélées dans une série d’articles et présentées lors de différents colloques Villas, maisons, sanctuaires et tombeaux tardo-républicains. Découvertes et relectures récentes (Editions Quasar 2007) ; Ostia Antica. Nouvelles études et recherches sur les quartiers occidentaux de la cité (Brepols 2017) sont tout à fait exceptionnelles : elles offrent de nouvelles approches sur l’histoire tardo-républicaine et impériale du port de Rome. Les membres de cette mission archéologique internationale travaillent actuellement – sous sa direction et en étroite collaboration avec la Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Roma / Polo Archeologico di Ostia Antica – à la publication exhaustive de ces travaux. Depuis 2016, Thomas Morard a également repris l’étude systématique du site archéologique de la « Vigna Manzi » à Garaguso (Basilicate). Il souhaite y développer – en collaboration avec la Scuola di Specializzazione in Beni Archeologici di Matera – un chantier école pour ses étudiants liégeois.
Favorable aux développements des relations internationales, Thomas Morard est membre du Collège doctoral franco-allemand « Foule et intégration dans les sociétés antiques (FISA) / Masse und Integration in antiken Gesellschaften (MIAG) » au titre de porteur de projet pour l’Université de Liège.
Plus d’infos
http://orbi.ulg.ac.be/ph-search?uid=U214083
https://ulg.academia.edu/ThomasMorard

Chargé de cours
Xavier DERU
Parcours
Xavier Deru a soutenu sa thèse en 1995 à l’Université catholique de Louvain. Après avoir travaillé en archéologie préventive, il intègre l’Université de Liège en 1999 comme chargé de cours à temps partiel et l’Université de Lille en 2000 en tant que maître de conférence.
Projets
L’espace géographique et la période sur lesquels travaille Xavier Deru sont le nord-ouest de l’Europe du Ier s. av. J.-C. au IVe s. ap., ce qui correspond aux provinces romaines de Belgique et de Germanie.
Il appréhende ce champ d’un point de vue globale, par le biais d’un atlas, constituant un système d’informations géographiques. Tous les thèmes y sont explorés, de la constitution du territoire et des réseaux à la répartition de mobilier.
Son expertise en céramologie l’a conduit à la réalisation d’ostracothèques de référence et a dépassé les limites régionales, notamment à Ostie (Italie).
Il mène en collaboration avec L. Brassous et O. Rodriguez, un chantier de fouilles à Baelo Claudia (Espagne).
http://orbi.ulg.ac.be/ph-search?uid=U185136

Chargée de recherches
F.R.S.-F.N.R.S.
Quai Roosevelt 1B (Bât. A4)
4000 Liège
BELGIQUE
s.derwael@uliege.be
Stéphanie DERWAEL
Stéphanie Derwael est titulaire d’une thèse en « histoire, art et archéologie » de l’Université de Liège et en « histoire de l’art et archéologie » de Sorbonne Université. Ses recherches sur le monde romain portent sur la symbolique ornementale et en particulier végétale, les figures hybrides mêlant différents règnes de la nature, la propagande impériale, les frontières terrestres et idéologiques du monde habité, la transmission des répertoires décoratifs et les échanges interculturels autour du bassin méditerranéen. Sa thèse de doctorat, qui paraîtra en 2023 aux éditions Brepols, porte sur le motif des têtes végétalisées (ou Blattmasken).
Après avoir passé quelques années au Musée gallo-romain de Tongres en tant que chargée de projet (où elle a notamment été commissaire de l’exposition « Dacia Felix. Grandeurs de la Roumanie antique » en 2019-2020), elle est actuellement Chargée de Recherches au F.R.S.-FNRS et chercheuse associée de l’IFEA (Institut français d’études anatoliennes) à Istanbul. Elle travaille sur L’hybride humano-végétal dans les décors et l’imaginaire romains. Les figures hybrides humano-végétales, qui se diffusent amplement dans l’art romain dès la moitié du Ier s. av. J.-C., héritent du bagage formel, symbolique et religieux de leurs homologues grecs. Mais elles font ici l’objet d’une diversification formelle et syntaxique sans précédent, expression d’un renouvellement symbolique inédit. Bien plus que de simples gages de fertilité et de renouveau, elles évoquent des forces subversives de diverses natures, évoluant aux marges de l’espace civique et garantissant, par l’expérience de la transgression, la stabilité de l’ordre cosmique. Cette lecture inédite du motif tient compte, à la fois du symbolisme végétal, et de la composante hybride de ces êtres. Elle repose en outre sur une triple approche : l’examen formel et syntaxique des images (prises en compte, notamment, dans leur dimension spatiale), l’analyse de leurs contextes d’utilisation et des milieux socio-culturels dans lesquels elles apparaissent, et l’étude du sentiment de la nature. Cette recherche, qui s’appuie sur la confrontation des sources littéraires et matérielles, éclaire sous un angle nouveau le langage visuel des Romains, et soulève une problématique historique dont on mesure pleinement l’actualité. Celle du rapport de l’homme à la nature, du rapport entre nature et culture.
Stéphanie Derwael est en outre responsable de la base de données Diphuès – iconothèque de l’hybride humano-végétal, outil de recherche, d’échange et de dialogue mis à disposition de la communauté scientifique internationale en open access.
Plus d’infos

Assistant
Grégory MAINET
Grégory Mainet est diplômé de l’Université de Lyon (Master Archéologie et histoire des mondes anciens), où il présenta en 2011 un premier mémoire portant sur un lot d’amphores augustéennes découvert dans l’enceinte de la Schola del Traiano (IV, V, 15-16), à Ostie. En 2013, il soutint un mémoire de fin d’études consacré aux connections qui unissent les parcelles de la Schola del Traiano et du Caseggiato delle Taberne Finestrate (IV, V, 18), dans lequel il pu s’initier aux méthodes de l’archéologie de la construction. Ces deux premiers travaux universitaires furent en outre dirigés par A. Desbat, alors Directeur de recherches au CNRS (UMR5138).
Ces premières réflexions le conduisirent progressivement à développer un projet de recherche original sur les rues de cette colonie romaine, dans le cadre d’une thèse de doctorat soutenue par le FNRS depuis octobre 2016 et dirigée par les Professeurs Th. Morard (ULg) et D. Palombi (Università di Roma-La Sapienza). Intitulée Divisis angiportis et plateis constitutis. La rue comme témoignage du développement urbain et social à Ostie, ce travail prétend mettre en lumière un espace fondateur de l’urbanité : la rue. Dans ce travail, cet espace n’est pas envisagée comme un simple tracé destiné à la circulation des Hommes, mais comme un volume construit et aménagé pour répondre aux besoins d’une population donnée, en l’occurrence celle du port de Rome. L’étude de cette structure urbaine vise donc à définir son rôle dans la définition du tissu et du paysage urbains de la cité d’Ostie, ainsi que son rôle dans la vie quotidienne de ses habitants.
Outre ses recherches doctorales, Grégory Mainet participe à plusieurs missions archéologiques. A Ostie, il contribue activement à la publication des fouilles conduites sur la parcelle de la Schola del Traiano : il tient un rôle notable dans la publication de la stratigraphie du site et contribue, dans une moindre mesure, à celle de la céramique. Hors du Latium, il participe entre autre aux fouilles d’Alba Fucens en Italie (Università di Foggia) et de Loron en Croatie (AMU/CCJ/EFR), en qualité de céramologue.
Plus d’infos
http://orbi.ulg.ac.be/browse?type=authorulg&rpp=20&value=Mainet%2C+Grégory+p189377
https://ulg.academia.edu/GrégoryMainet
ENCADRANTS

Assistante – Doctorante
Lola TYDGADT
En construction

Étudiante – Monitrice
Megan BRUCCERI
DOCTORANTS

Doctorant
Simon DIENST
Présentation
Diplômé en 2014 de l’Université de Liège, Simon Dienst a étudié dans le cadre de son mémoire les témoignages tardo-antiques de la parcelle de la Schola del Traiano à Ostia Antica, étudiée par une équipe de l’Université de Liège sous la direction du Professeur Thomas Morard. Les traces laissées par ces occupations, à dater du Ve siècle ap. J.-C., sont essentiellement constituées du matériel provenant du comblement des canalisations de la Schola, secondé par la présence de structures sans doute liées à des activités artisanales dans la première moitié du siècle.
Après son mémoire, Simon Dienst a bénéficié d’une Bourse Européenne Léonardo pour travailler pendant six mois sur du verre issu des fouilles de la domus de Marcus Fabius Rufus à Pompéi (Italie), sous la direction d’Umberto Pappalardo et Mario Grimaldi (Università degli Studi Suor Orsola Benincasa di Napoli).
Dans le cadre de sa thèse de doctorat en Histoire, histoire de l’art et archéologie sous la direction de Xavier Deru (Université de Liège), il cherche à apporter un nouveau regard sur les aspects chronologiques, économiques et culturels de l’occupation de la terrasse du Piano della Cività (Italie) entre le IVe siècle av. J.-C. et le VIIe siècle ap. J.-C. par l’intermédiaire d’une étude archéologique et archéométrique de la vaisselle qui y a été retrouvée.
Parallèlement à ce doctorat, Simon Dienst participe actuellement à plusieurs fouilles et projets, parmi lesquels :
- Publication de la parcelle de la Schola del Traiano (poursuite de l’étude céramologique, étude du verre et participation aux travaux sur la stratigraphie) / Dir. Th. Morard.
- Fouille du secteur sud-est du forum de Baelo Claudia en Espagne (étude du verre) / Dir. X. Deru, L. Brassous et O. Rodríguez Gutiérrez.
- Publication des collections du musée « Roger Lambrechts » d’Artena / Dir. M. Valenti.
- Création d’une ostracothèque de référence pour l’Italie centrale au sein de l’Université de Liège / Dir. X. Deru.
- Développement du logiciel ONICer et des typologies associées / Dir. X. Deru.
- Développement de nouvelles techniques d’analyse élémentaire au sein du Centre Européen d’Archéométrie / Dir. D. Strivay.
Il a en outre fouillé en Belgique, Italie et Espagne, suivi plusieurs formations sur le matériel archéologique à Lille, Lyon, Montpellier et Rome, effectué de nombreux séjours d’étude en Italie et en France et a participé à des colloques et journées d’étude en Belgique, France, Italie, Espagne et Grèce, lui assurant une visibilité et un réseau d’ampleur internationale.
La méthode d’étude, commune au Service, se veut globale, combinant les différents types de matériaux (essentiellement céramique et verre), avec un apport important de la quantification et de l’archéométrie (analyses pétrographiques, minéralogiques et chimiques).
Projet de thèse
Depuis 1978, les fouilles belges, puis franco-américaines du Piano della Civita à Artena mettent au jour les vestiges d’une ville républicaine. Sous la direction de Cécile Brouillard et de Jan Gadeyne, elles s’attèlent à comprendre depuis 1995 les occupations qui se sont succédées entre l’époque républicaine et l’Antiquité tardive sur la terrasse artificielle de l’antique agglomération.
L’étude de la vaisselle en céramique et en verre issue de ces fouilles permet de mieux comprendre la chronologie du site ainsi que son occupation. Mieux, par un important travail de mise en contexte et de comparaisons entre le Latrium vetus, Rome et le nord de la Campanie, la thèse ambitionne de porter un regard nouveau sur l’évolution économique et culturelle de l’occupation du territoire autour d’Artena.
Pour parvenir à un tel résultat, notre étude mêle approche archéologique et archéométrique par l’utilisation d’une méthodologie rigoureuse. Qualitative et quantitative, elle s’appuie sur l’établissement d’horizons-sites, puis d’horizons régionaux pour proposer une évolution de la vaisselle sur près d’un millénaire. L’étude archéométrique permet de mieux comprendre la technologie céramique et les réseaux d’échange desquels dépendait Artena, avec une approche macroscopique supportée par des analyses minéralogiques (lames minces, XRD) et chimiques (XRF, PIXE/PIGE et CPAA).
Plus d’infos
https://orbi.ulg.ac.be/browse?type=authorulg&rpp=20&value=Dienst%2C+Simon+p026985
https://ulg.academia.edu/SimonDienst

Doctorant contractuel Université de Strasbourg
Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace
5, Allée du Général Rouvillois
CS 50008 – 67083 Strasbourg cedex
FRANCE
m.mailfert@uliege.be
Michael MAILFERT
Présentation
Diplômé d’un master trinational des Sciences de l’Antiquité – Mention Histoire ancienne depuis septembre 2017, Michael Mailfert a rejoint l’équipe du SHAARAGR à la rentrée 2019. Ses recherches de mémoire, menées à la fois à l’Université de Strasbourg et à la Albert-Ludwigs-Universität de Fribourg-en-Brisgau, portaient sur « Les pratiques magiques et leur représentation dans un contexte chrétien (IVe-Ve siècles) ». Ce parcours de deuxième cycle universitaire s’inscrivait dans la continuité d’une formation de licence franco-allemande proposée par l’Université de Strasbourg l’ayant mené à étudier une année au sein de la Otto-Friedrich-Universität de Bamberg ainsi qu’un semestre à l’Université de Mannheim.
Il est titulaire depuis octobre 2018 d’un contrat doctoral de l’Université de Strasbourg pour réaliser sa thèse sous la direction du professeur Eckhard Wirbelauer (Université de Strasbourg) et dispose depuis le début de l’année universitaire 2019-2020 d’un encadrement de la part du professeur Thomas Morard (Université de Liège) dans le cadre d’une cotutelle internationale de thèse. Ses recherches portent sur la fonction sociale et politique des thermes dans la ville de Rome à l’époque impériale, selon une approche aussi bien historique qu’archéologique.
Le contexte dans lequel il effectue son doctorat poursuit son encrage académique transfrontalier, puisqu’il est membre du collège doctoral franco-allemand « Foule et Intégration dans les Sociétés Antiques » (FISA), dont il est webmaster et auquel appartient l’Université de Liège. Il suit également de près les activités du Collegium Beatus Rhenanus, collège trinational regroupant les équipes de chercheurs en Science de l’Antiquité des universités du Rhin supérieur. Il fait partie à Strasbourg de l’UMR 7044 – Archimède et de l’ED 519 – Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes.
Plus d’infos
http://archimede.unistra.fr/membres/doctorants/mailfert-michael/

Aspirante F.R.S.-F.N.R.S.
Quai Roosevelt 1B (Bât. A4)
4000 Liège
BELGIQUE
magali.souris@uliege.be
Magali SOURIS
Titulaire d’un Bachelier en architecture (ISAI Victor Horta – ULB, 2010), Magali Souris a obtenu un Bachelier (2013) et un Master (2015) en conservation, restauration des œuvres d’art à l’ESA Saint-Luc à Liège, axés sur la peinture de chevalet. Son cursus lui a également permis de s’initier à la conservation-restauration des peintures murales, notamment dans le cadre d’un parcours Erasmus à l’Universidad Complutense de Madrid.
Elle a ensuite complété sa formation par un Master en histoire de l’art et archéologie – orientation archéométrie à l’Université de Liège, dont elle sort diplômée en 2019. Son mémoire de fin d’études, réalisé sous la direction de Patrick Hoffsummer, portait sur les restes d’enduits peints découverts dans le sous-sol de l’église Saint-Georges-et-Sainte-Ode d’Amay. Ce travail, basé notamment sur l’examen macroscopique des enduits et l’analyse archéométrique (spectrométries Raman et XRF) des couches picturales, a mis en évidence au sein du corpus étudié l’existence d’au moins cinq phases d’enduits peints, allant de l’époque romaine à la période romane ou ultérieure.
Depuis janvier 2020, Magali Souris réalise une thèse de doctorat, sous la direction de David Strivay et Thomas Morard, intitulée De la matière picturale au décor. Les enduits peints de la Domus aux Bucranes à Ostie comme témoin des particularités techniques des Ier et IIe styles en Italie centrale tardo-républicaine et soutenue par le FNRS à partir d’octobre 2020. Cette recherche vise à caractériser, notamment à l’aide d’analyses archéométriques, les techniques et matériaux utilisés par les artisans de la production picturale en Italie centrale au cours des IIe et Ier siècles av. J.-C. Les données récoltées sur les décors de la Domus aux Bucranes, comparées à celles d’autres sites contemporains, serviront à comprendre dans quelles mesures les évolutions stylistiques de l’époque se reflètent sur le plan de la mise en œuvre technique et à déterminer la cohérence des techniques à l’échelle de l’Italie centrale.
En parallèle, Magali Souris prend part depuis 2019 aux campagnes de documentation des enduits peints tardo‑républicains de la Domus aux Bucranes à Ostia Antica dans le cadre de la mission archéologique de la Schola del Traiano.
Plus d’infos

Doctorant boursier NON-FRIA
Sylvain VANESSE
Projet
Le projet de cette thèse se présente comme une double analyse – philologique et iconographique – des ecphraseis (descriptions) d’œuvres d’art dans les écrits de Lucien de Samosate, rhéteur grec du IIe s. P.C.N. De manière presque systématique, ces descriptions ont été considérées par les historiens de l’art modernes comme des preuves d’existence de ces œuvres antiques et il semble qu’aucune analyse critique des descriptions du rhéteur n’ait été réalisée.
La thèse comportera trois principaux volets : une analyse philologique, une analyse iconographique et enfin, exploitant les données recueillies, une critique de ce qui a pu être écrit au sujet des œuvres étudiées. Le premier volet consistera en une étude approfondie du texte de manière philologique, afin de mieux saisir l’essence du texte, l’auteur et les stratégies oratoires que ce dernier déploie dans ses opuscules. Le deuxième volet, l’analyse iconographique des œuvres décrites, s’intéressera spécifiquement aux objets d’art mentionnés par le rhéteur. Les thèmes iconographiques qui composent ces œuvres – essentiellement des peintures – seront soigneusement étudiés. Enfin, le troisième volet de la thèse consistera en une analyse combinée des résultats fournis par la philologie et l’iconographie et nous permettra d’émettre des hypothèses quant l’authenticité des œuvres décrites.
Plus d’infos
http://orbi.ulg.ac.be/browse?type=authorulg&rpp=20&value=Vanesse%2C+Sylvain+p016194
https://ulg.academia.edu/SylvainVanesse

Aspirant F.R.S.-F.N.R.S.
Charles WASTIAU
Diplômé de l’Université de Liège en histoire de l’art et archéologie en janvier 2017, Charles Wastiau a étudié dans le cadre de son mémoire les mosaïques de l’arrière-corps de la Schola del Traiano à Ostia Antica. Ses travaux ont ainsi permis de revoir leur datation et de les replacer dans le contexte plus général de la production latiale. Il a également effectué un séjour Erasmus à Rome (Univesità degli Studi Roma Tre, 2014-2015) où il s’est familiarisé avec le patrimoine exceptionnel de l’Urbs et où s’est éveillée sa passion pour l’Antiquité Tardive.
Depuis février 2018, sous la direction de Thomas Morard (Université de Liège) et de Sabine Schrenk (Université de Bonn), il réalise, avec le soutien du FNRS, une thèse de doctorat intitulée « Les personnifications dans l’art paléochrétien en Occident (IIIe-VIe siècle). Forme, fonction et signification ». A travers cette étude, il s’intéresse particulièrement au langage iconographique durant l’Antiquité tardive ainsi qu’au phénomène de réappropriation du patrimoine – visuel et culturel – gréco-romain au sein des différentes sphères culturelles chrétiennes.
En parallèle à ses recherches doctorales, Charles Wastiau est responsable de l’étude des sols de la parcelle de la Schola del Traiano et du programme décoratif des phases les plus tardives de l’édifice.
Plus d’infos
https://orbi.uliege.be/browse?type=author&value=Wastiau,%20Charles%20p120235
https://ulg.academia.edu/CWastiau
COLLABORATEURS SCIENTIFIQUES

Collaborateur scientifique
Sébastien AUBRY
Ancien membre boursier FNRS de l’Institut Suisse de Rome (2008-2009), Sébastien Aubry a amorcé ses études en archéologie classique en 2000 sous l’égide du Professeur D. Knoepfler à l’Université de Neuchâtel (Suisse). Après s’être spécialisé en épigraphie et en numismatique, et fort des leçons dispensées par le Professeur J.-M Moret à l’Université de Genève, il s’oriente dès 2003 vers l’univers des instrumenta inscripta – en particulier les pierres gravées (glyptique) – et intègre la même année les fouilles archéologiques de l’Université de Lyon II Lumière à Ostia Antica en tant que photographe.
Depuis 2004, membre permanent de la Mission archéologique de la Schola del Traiano, il est responsable, notamment, du dossier Métal (monnaies, fistules, plombs, orfèvrerie) et de l’étude des estampilles de la parcelle urbaine.
Mettant à profit ses connaissances conjointes en épigraphie, en numismatique et en glyptique, il soutient en 2005 un mémoire de licence sur les inscriptions des intailles romaines, puis, convaincu que la dimension épigraphique des pierres gravées doit être approfondie, se lance dès 2006 dans une recherche doctorale qui, après plus de 10 ans, s’est vue soutenue en octobre 2017.
Les fouilles ostiennes, ainsi que ses recherches en glyptique, l’ont mené à présenter les résultats de ses travaux à la faveur de divers colloques, cycles de conférences et publications d’articles.
Plus d’infos

Collaborateur scientifique
Rue de Hesse, 2
1204 Genève
SUISSE
ch.bocherens@bluewin.ch
Christophe BOCHERENS

Collaborateur scientifique
Charles BOSSU
Aucun détail communiqué.

Collaborateur scientifique
Thibault GIRARD
Titre et fonction
Docteur en Histoire de l’Art Antique et Archéologie Classique de l’Université de Lyon, rattaché au laboratoire HiSoMA en tant que chercheur-associé.
Parcours
Thibault Girard a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « L’oblique dans le monde grec : concept et imagerie », sous la direction du Pr. Jean-Marc Moret, en janvier 2015. Publiée chez Archeopress, l’étude menée met à l’épreuve les textes et les images, en parallèle, sur un concept bien particulier des langages grecs.
Impliqué dans l’étude du site de la Schola del Traiano (Ostia Antica) depuis 2008, Thibault Girard est en charge de l’étude des stucs découverts dans les niveaux tardo-républicains. Il collabore ainsi étroitement avec le Pr. Thomas Morard et son équipe sur l’étude du système décoratif de la domus dei Bucrani, un des points de référence du IIe style dans le Latium.
Plus d’infos
https://lyon2.academia.edu/ThibaultGirard

Collaborateur scientifique
Mario GRIMALDI

Collaborateur scientifique
Musée d’Art cycladique, Athènes
Neophytou Douka 4
10674 Athènes
GRÈCE
piossif@ebsa.info
Panagiotis IOSSIF
Professeur de numismatique antique et médiévale, Radboud Universiteit Nijmegen (2017-)
Conservateur des Antiquités, Musée d’Art cycladique, Athènes, Grèce (2022-)
Professeur Invité, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris (2019-2020; 2020-2021)
Directeur adjoint de l’Ecole belge d’Athènes (2005-2022)
Docteur en Histoire, Histoire de l’Art et ArchéologieSpécialiste des monnayages et de la religion hellénistiques, avec un intérêt particulier pour la réception de l’image du souverain chez les Séleucides et les Lagides. Auteur des plus de 50 articles scientifiques et des deux monographies, éditeurs des volumes collectifs. Organisateur du séminaire numismatique à Athènes et responsable de la publication des inscriptions des mines de Thorikos.
Plus d’infos
https://ebsa.academia.edu/PanagiotisIossif

Collaboratrice scientifique
INRAP Bourgogne – Franche Comté
Centre de Besançon
Rue Lavoisier, 9
25000 Besançon
FRANCE
lucie.motta@inrap.fr
Lucie MOTTA
Parcours académique et scientifique
Suite à une première licence en Histoire de l’Art et Archéologie obtenue en mai 2009 à l’Université Lumière Lyon II, Lucie Motta s’oriente en céramologie romaine au sein du même établissement et bénéfice alors des enseignements du laboratoire d’archéologie et d’archéométrie, UMR 5138 ainsi que de divers stages de formation et perfectionnement de la discipline dont ceux de Murviel-les-Montpellier. Ses mémoires de Master 1 et de Master 2 en Histoire et Archéologie des mondes anciens, respectivement soutenus en aout 2010 et mai 2012, traitent des lampes à huile mises au jour sur la parcelle de la Schola du Trajan à Ostia Antica et abordent le luminaire sous ses différents aspects typo-chronologiques, stratigraphiques, épigraphiques et iconographiques afin de replacer l’objet dans son contexte socio-culturel. Ne voulant pas s’enfermer dans une hyper-spécialisation qui aurait indubitablement résulté d’une thèse sur ce type de matériel mais voulant poursuivre l’aventure céramologique, elle choisi d’entreprendre en septembre 2012 un doctorat en cotutelle entre l’Université Lumière Lyon II et l’Université de Liège sur les céramiques tardo-républicaines en Italie centrale.
Favorisant l’investissement sur le long terme à l’accumulation ponctuelle, Lucie Motta s’investit notamment depuis 2008 dans les campagnes annuelles de la mission de la Schola du Trajan ainsi que depuis 2012 dans celles des missions de Grotte Scalina et de Musarna en Étrurie mériodionale. Au delà des activités de terrain, de traitement préliminaire et de gestion du mobilier archéologique inhérentes à la discipline, elle participe à la réalisation de la prochaine monographie ostienne. Elle a également travaillé sur le luminaire de la Domus de l’îlot D de Musarna, le matériel céramique de la Villa Manzi à Garaguso et, depuis 2014, contribue à l’étude des enduits peints de la mission archéologique de la Schola du Trajan.
Axes de recherches
- Luminaire antique
- Céramique tardo-républicaine
- Céramique antique
- Peinture romaine
- Ostia Antica
- Étrurie méridionale
- Italie centrale
- Grande Grèce
Adresse alternative
Université Lyon 2
Maison de l’Orient et de la Méditerranée
UMR 5138 « Archéologie et Archéométrie »
Rue Raulin, 7
69007 Lyon
FRANCE
Plus d’info
http://orbi.ulg.ac.be/browse?type=authorulg&rpp=20&value=Motta%2C+Lucie+p175660
https://univ-lyon2.academia.edu/LucieMotta

Collaborateur scientifique
Noé TERRAPON
Notice bibliographique
Co-directeur du laboratoire de conservation-restauration du Site et Musée romains d’Avenches depuis 2012 Noé Terrapon dirige le laboratoire de recherche et développement des matières minérales, enduits peints, mosaïques et monuments.
Il développe le laboratoire de R&D et ses activités à travers différents projets dont les principaux axes sont : la formulation, l’étude et l’analyse des mortiers et coulis d’injection ; la conservation-restauration in-situ ; la documentation et l’analyse GIS. Son activité l’a amené à diriger les chantiers de restauration de bâtiment monumentaux comme le théâtre romain d’Avenches, son amphithéâtre et ses thermes.
C’est dans ce cadre qu’il adapte et transfert certains procédés industriels a la conservation-restauration du patrimoine culturel comme l’irradiation germicide ultraviolette ou la cryogénie. Il réalise également des mandats d’expert externe dans le domaine de la conservation des biens culturels. Son activité l’amène à être co-rapporteur et maitre de stage pour les masters en conservation-restauration.
Noé Terrapon a également travaillé dans le domaine des métaux comme responsable du laboratoire de déchloruration au service archéologique du canton de Fribourg et comme responsable de la conservation des mosaïques de Vallon (FR) ; c’est sur ce site qu’il mettra en place un des premiers systèmes d’irradiation germicide ultraviolette (UVGI) appliqué aux biens culturels.
Il collabore depuis 2003 à la mission archéologique de la « Schola del Traiano » à Ostia Antica. A ce titre il séjournera 18 mois à Rome entre 2005 et 2006 ou il sera responsable du laboratoire et directeur de stage pour un travail de master aboutissant à une meilleure compréhension du phénomène d’altération du cinabre.
Plus d’infos
https://www.researchgate.net/profile/Noe_Terrapon

Collaboratrice scientifique
Musée gaumais
Rue d’Arlon, 38
6760 Virton
BELGIQUE
Thiebaux.au@gmail.com
Aurélie THIEBAUX
Parcours
Après un bachelier en Histoire de l’art et Archéologie réalisé à l’Université de Namur, Aurélie Thiébaux est diplômé de l’Université de Liège (Master en Histoire de l’art et Archéologie, orientation archéométrie). Sous la direction de P. Hoffsummer, elle soutient, en 2011, son mémoire consacré à la dendrochronologie appliquée à la période romaine et plus précisément, à la révision de la datation des embarcations fluviales découvertes à Pommerœul (Belgique).
En 2012, grâce à une bourse NON-FRIA accordée par l’Université de Liège, elle débute une thèse de doctorat sur une catégorie d’outils lithiques, longtemps délaissés par l’archéologie, les pierres à aiguiser. Cette recherche est dirigée par Xavier Deru (ULg) et Eric Goemaere (Service géologique de Belgique). Ses travaux l’ont amenée à développer des compétences dans l’analyse du petit mobilier lithique, alliant démarches archéologique et géologique.
Projet
Les pierres à aiguiser romaines entre la Seine et le Rhin
Outils de l’outil, les pierres à aiguiser sont destinées à l’affutage d’ustensiles en métal : couteaux, faux, armes… Utilisées dans le cadre d’un métier ou tout simplement objets de la vie quotidienne, elles sont fréquemment retrouvées dans les fouilles, parfois en très grand nombre. Toutefois, l’intérêt scientifique porté à ces pierres est minime. Souvent citées, parfois décrites, elles font face à un étonnant vide dans la documentation. Cette thèse vise donc la caractérisation d’un mobilier inédit. Elle traitera aussi bien de la matière première que de la fabrication, l’utilisation, la commercialisation et la typologie de ces outils. Une réflexion sur l’outil, sa place dans les chaînes opératoires des activités agricoles, artisanales et domestiques en révèlera un témoignage pour la connaissance de la société romaine du nord de la Gaule. L’originalité de ce travail tient dans la combinaison d’analyses archéométriques et de démarches archéologiques.
Tools of the tool, whetstones are meant for the sharpening of metal utensils: knives, scythes, weapons… Used in the context of a profession or more simply objects of the daily life, they are often rediscovered in excavations, sometimes in great number. However, scientific interest for these whetstones is minimal. Often quoted, sometimes described, they encounter an astonishing void in literature. This thesis will aim to study and characterise an unpublished material. It will as well deal with the raw material, manufacturing, use, trade and typology of these tools. Thinking about the tool, its place in the operative chains of agricultural, craft and domestic activities will reveal a testimony to the knowledge of Roman society in northern Gaul. The originality of this work lies in the combination of archaeometric analyses and archaeological processes.
Plus d’infos
http://orbi.ulg.ac.be/browse?type=authorulg&rpp=20&value=Thiebaux%2C+Aurélie+p081119
https://ulg.academia.edu/AurélieThiébaux

Collaboratrice scientifique
Quai Roosevelt 1B (Bât. A4)
4000 Liège
BELGIQUE
Annick VERBANCK-PIÉRARD
Plus d’informations à venir.