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Dans un célèbre passage des Histoires, Hérodote définit « ce qui est grec » (τὸ Ἑλληνικόν) en y incluant le sang, la langue, les sanctuaires communs des dieux et les sacrifices, les mœurs et coutumes similaires (VIII, 144). Un tel discours, placé dans la bouche des Athéniens en guerre contre les Perses, atteste que la vie religieuse était conçue comme une composante de l’identité grecque et se déclinait en plusieurs niveaux, allant des fêtes panhelléniques jusqu’aux plus humbles offrandes familiales en passant par les actes posés par les cités elles-mêmes afin de se concilier la bienveillance des dieux.

C’est à analyser et à comprendre cet ensemble foisonnant d’actes accomplis et de représentations portées par les communautés de la Grèce que s’attache l’unité de recherche « Religion grecque » du Département des Sciences de l’Antiquité de l’ULiège.

Le terme Θίασος est un clin d’œil à ces groupes, circonstanciels ou institutionnalisés, qui célébraient un dieu par des sacrifices, des chants et des danses. Une manière ludique de souligner à la fois l’intérêt scientifique pour le fonctionnement du polythéisme antique, mais aussi la collaboration et l’interaction au sein de notre unité de recherche.