TEAM PIERRE NOIRET
Lecturer
4000 Liège
BELGIQUE
Tél. +32 (0)4 366 58 39
Fax +32 (0)4 366 55 51
pnoiret@ulg.ac.be
Pierre NOIRET
En attente d’informations.
Damien FLAS
Career
Ma maîtrise en histoire de l’art et archéologie à l’Université de Liège (2001) concernait l’hypothèse d’une continuité culturelle entre une industrie à pointes foliacées, datée de la transition du Paléolithique moyen au supérieur, et le Maisiérien (faciès particulier du Gravettien à pointes pédonculées du Nord-Ouest de l’Europe). Je me suis ensuite inscrit en thèse dans la même université pour approfondir plus particulièrement l’étude de cette industrie transitionnelle à pointe foliacée, dénommée Lincombien-Ranisien-Jerzmanowicien (LRJ). Cette thèse a été réalisée grâce à une bourse du Ministère fédéral belge de la Politique scientifique sous forme d’un contrat d’attaché (2002-2006) au département de Préhistoire des Musées Royaux d’Art et d’Histoire (MRAH); sous la direction du Dr. Nicolas Cauwe.
Recherche
Début du Paléolithique supérieur en Europe septentrionale
Depuis octobre 2010, je suis chargé de recherches au F.R.S. – F.N.R.S. pour un projet particulièrement centré autour des problématiques de la séquence chrono-culturelle aurignacienne en Europe septentrionale et centrale.
Ces recherches sur les débuts du Paléolithique supérieur dans le Nord de l’Europe, qui sont la continuité des travaux débutés dans le cadre de ma thèse de doctorat, m’ont amené à collaborer à différents projets. J’ai ainsi pris part à la révision des collections provenant de la grotte de Spy [projet dirigé par P. Semal (IRSNB) et H. Rougier (California State University Northridge)] et aux fouilles menées par R. Miller au Trou de l’Abîme (Couvin, Belgique). Je participe également à un projet de recherche concernant les collections de la Troisième Caverne de Goyet (dirigé par H. Rougier et financé par la Wenner-Gren Foundation).
Paléolithique moyen et supérieur en Asie centrale
Après ma thèse, j’ai obtenu un financement du Ministère fédéral belge de la Politique scientifique pour réaliser un projet de recherche concernant le Paléolithique moyen et supérieur en Ouzbékistan. Ce projet post-doctoral s’est déroulé entre 2007 et 2010 au sein de des Musées Royaux d’Art et d’Histoire . Ce projet a conduit à la mise en place d’une collaboration internationale (Musées royaux d’Art et d’Histoire, Institut d’Archéologie et d’Ethnographie de Novossibirsk, Académie des Sciences d’Ouzbékistan) pour mener quatre campagnes de fouilles à Kulbulak, site stratifié de plein air livrant des industries des Paléolithiques moyen et supérieur et permettant d’apporter des données neuves à la problématique de la transition entre ces deux périodes en Asie centrale.
Dans le fil de ces recherches en Asie centrale, j’ai intégré depuis 2012, une équipe internationale, sous la direction de N. Zwyns (University of California Davis) et B. Gunshinsuren (Académie des Sciences de Mongolie), qui mène des fouilles sur le site de Tolbor 16, dans le Nord de la Mongolie. Ce site livre d’importantes occupations du début du Paléolithique supérieur.
Autres activités de recherches
En parallèle aux travaux consacrés à ma thèse de doctorat, j’ai eu l’occasion d’assurer, lors de plusieurs campagnes entre 2003 et 2007, la cogestion de la fouille d’un site néo-assyrien (Khishâm, Syrie), sous la direction de P.-L. van Berg (Université Libre de Bruxelles) et N. Cauwe (MRAH).
En 2005 et 2008, collaboration à la fouille de la grotte Yafteh (Luristan, Iran), sous la direction de M. Otte. Cette grotte a livré des industries du Paléolithique supérieur ancien (« Baradostien »), présentant des analogies avec l’Ahmarien du Proche-Orient et le (Proto-)Aurignacien européen.
En 2011, j’ai également été amené à étudier les industries lithiques en obsidienne provenant de l’Île de Pâques dans le cadre d’un projet mené par N. Cauwe et financé par Ministère fédéral belge de la Politique scientifique.
Depuis 2013, je participe aux fouilles de Tolbor, Mongolie.
Publications
Contact
UMR 5608 – TRACES
Maison de la recherche Université Toulouse Jean Jaurès, Campus Mirail
5 allées Antonio Machado
31 058 Toulouse Cedex 9
FRANCE
damienflas@yahoo.com
FORMER RESEARCHERS
Doctor
Rebecca MILLER
In memoriam
Bachelier en Anthropologie de l’Université de Chicago, en 1986, Master et Docteure en Anthropologie, spécialisation Archéologie, de l’Université du Nouveau Mexique, en 1992 et 2000, dans le cadre de ses recherches, Rebecca Miller a bénéficié d’une bourse du Belgian-American Educational Foundation (BAEF) en 1994-95, et du Fellowship du Fulbright Foundation en 1996-97.
Depuis 1997, archéologue au Service de Préhistoire de l’ULg et dirigeait les fouilles de différents sites paléolithiques en Belgique et a également participé à des projets à Karain et Öküzini (Turquie) et dans la région de Tanger (Maroc).
Depuis 2003, elle était responsable du projet interdisciplinaire au Trou Al’Wesse, Belgique.
Rebecca Miller, notre chère collègue et amie Becky, nous a quittés beaucoup trop tôt, au printemps 2017.
Domaine de recherche
- Technologie lithique
- Économie lithique
- Paléolithique
- Taphonomie des sites
- Processus de formation des dépôts archéologiques
- Analyses spatiales
- Analyses statistiques
Publications
Fouilles
2003 – 2017 : Trou Al’Wesse, Modave, Belgique
(Co-directeur avec M. Otte)
Fouille d’une grotte et terrasse avec des niveaux moustérien, aurignacien, mésolithique et néolithique
2009 – 2012 : Caverne de l’Abîme, Couvin, Belgique
(Co-directeur avec M. Otte, M. Toussaint, St. Pirson, P. Cattelain)
Fouille de la terrasse d’une grotte avec des niveaux du Moustérien à l’époque médiévale
2008 – 2012 : Vallée de la Solières, Ben-Ahin, Belgique
(Collaboratrice, P. Noiret, dir.)
Prospection GPS de la vallée, sondages dans les grottes
2000 – 2002 : Maisières-Canal, Maisières, Belgique
(Co-directeur avec M. Otte)
Fouille d’un site de plein air avec des niveaux aurignacien et gravettien
Monographie : R. Miller, P. Haesaerts, M. Otte (dir.), 2004. L’atelier de taille aurignacien de Maisières-Canal (Belgique). Liège, ERAUL 110.
2002 : Mehaigne Valley Survey, Huccorgne, Belgique
(Investigateur principal)
Prospection et enregistrement GPS des sites paléolithiques
2000 – 2004 : Projet de recherché paléolithique – Région du Tanger, Maroc
(M. Otte, A. Bouzouggar, dir.)
Prospection des sites du Paléolithique moyen et supérieur, fouille de plusieurs sites dans la region de Tanger
Monographie : M. Otte, A. Bouzouggar & J. Kozlowski (dir.), 2004. La Préhistoire de Tanger (Maroc). Liège, ERAUL 105.
1998 – 1999 : Grotte du Docteur, Huccorgne, Belgique
(Co-directeur avec M. Otte)
Fouille d’une grotte avec des niveaux moustérien, aurignacien et gravettien
1998 : Trou Da Somme, Waulsort, Belgique
(Co-directeur avec M. Otte)
Fouille d’une grotte magdalénienne
1997 – 1999 : Karain, Yağca, Turkey
(M. Otte, I. Yalçınkaya, dir.)
Participation aux fouilles d’une grotte avec des niveaux du Paléolithique moyen et supérieur
1997 – 1999 : Öküzini, Yağca, Turkey
(M. Otte, I. Yalçınkaya, dir.)
Participation à la fouille d’une grotte épipaléolithique
Monographie : I. Yalçinkaya, M. Otte, J. Kozlowski & O. Bar-Yosef (dir.), 2002. La grotte d’Öküzini: évolution du Paléolithique final su Sud-Ouest de l’Anatolie. Liège, ERAUL 96.
1994 – 1995 : Bois Laiterie, Profondeville, Belgique
(L.G. Straus, M. Otte, dir.)
Participation à la fouille d’une grotte magdalénienne
Monographie : M. Otte & L.G. Straus (dir.), 1997. La grotte du Bois Laiterie. Recolonisation magdalénienne de la Belgique. Liège, ERAUL 80.
1993 : Abri du Pape, Dinant, Belgique
(L.G. Straus, M. Otte, dir.)
Participation à la fouille d’un abri-sous-roche avec des niveaux du Mésolithique à l’époque romaine
Monographie : J.-M. Léotard, L.G. Straus & M. Otte (dir.), 1999. L’Abri du Pape. Bivouacs, enterrements et cachettes sur la Haute Meuse belge : du Mésolithique au Bas Empire Romain. Liège, ERAUL 88.
1992 – 1993 : Station de l’Hermitage, Huccorgne, Belgique
(L.G. Straus, M. Otte, dir.)
Participation à la fouille d’un site de plein air gravettien
Monographie : L.G. Straus, M. Otte & P. Haesaerts (dir.), 2000. La station de l’Hermitage à Huccorgne. Un habitat à la frontière septentrionale du monde gravettien. Liège, ERAUL 94.
1992 : Trou Magrite, Dinant, Belgique
(L.G. Straus, M. Otte, dir.)
Participation à la fouille d’une grotte avec des niveaux moustériens et aurignaciens
Doctor
Solange RIGAUD
Parcours
Après une formation en Sciences Naturelles à l’Université de Bordeaux (France), j’ai mené un Master d’Anthropologie biologique et Préhistoire au sein du laboratoire PACEA de cette même université. Les conclusions de mon mémoire, qui portait sur la révision d’une série de fossiles interprétés comme des objets de parure acheuléens de gisements du nord de la France et d’Angleterre, a permis de démontrer l’origine naturelle de ces derniers et de rejeter l’hypothèse précédente.
Ma thèse menée au sein du même laboratoire sous la direction de Francesco d’Errico et Marian Vanhaeren a porté sur la reconstitution de la géographie culturelle de l’Europe au cours de la transition Mésolithique/Néolithique. Pour cela j’ai procédé à l’examen détaillé des objets de parures provenant de contextes résidentiels et funéraires pour déterminer comment les développements techno-économiques reflètent l’évolution des comportements symboliques. J’ai développé des méthodes de laboratoire pour l’analyse des objets de parure archéologiques reposant sur des techniques de microscopie avancées et sur des collections de référence. J’ai également développé une approche pluridisciplinaire par le développement de méthodes d’analyses statistiques et spatiales de données culturelles géoréférencées à large échelle. Mon travail à été financé par une allocation du Ministère français de l’Éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie, et récompensé en 2012 du prix de la thèse en Sciences humaines et sociales de la Nouvelle Université de Bordeaux.
Ma rechercher s’oriente maintenant sur l’identification des dynamiques de peuplement et des mécanismes culturels qui sous-tendent le renouvellement de la géographie culturelle au cours de la néolithisation de l’Europe. Ce travail a été entamé au département de Biologie et d’Évolution humaine de l’Université de Ferrara (Italie) et financé une année par une bourse postdoctorale allouée par la fondation Fyssen. L’obtention d’une bourse Marie Curie COFUND me permet depuis fin 2013 de poursuivre ma recherche au département de Préhistoire de l’Ulg.
Thèmes de recherche
La manière de coder des informations à travers les associations d’objets de parure et leur position sur le corps peut changer selon les régions selon de nombreux phénomènes tels que notamment des évolutions culturelles, des diffusions, circulations et échanges sur de plus ou moins longues distantes de traits culturels, ainsi que des remplacements de population ou des mélanges. En travaillant sur cette catégorie d’éléments de la culture matérielle je m’intéresse ainsi à tracer les mécanismes à l’origine des transmissions culturelles/remplacements culturels qui ont eu lieu au cours de la néolithisation de l’Europe et à identifier en quelles mesures ces processus culturels ont pu favoriser ou limiter la circulation des individus d’une population à une autre. Je m’interroge sur les modalités de circulation, d’échanges et de transmission des objets de parure entre les individus pour contribuer à caractériser la structuration sociale des groupes. À plus grande échelle, j’explore la manière dont les sociétés ont tissé des liens symboliques entre elles par l’utilisation d’ornements communs. Je questionne aussi en quelle mesure certaines sociétés ont cherché à se différencier les unes des autres à travers leurs ornements corporels pour replacer ces différences en termes d’identités stylistiques, territoriales et culturelles des populations humaines. Je recherche ainsi l’évolution des frontières culturelles et dans quelle mesure la géographie est un facteur conditionnant la diffusion et l’adoption de nouvelles normes symboliques par les sociétés durant la transition néolithique.
Activités de recherche
Du foyer aux marges de diffusion du Néolithique en Europe
L’étude de deux régions, géographiquement opposées et chronologiquement distinctes, permet d’observer les dynamiques qui ont lieu au cours des phases les plus extrêmes du processus de néolithisation. Par l’analyse des gisements PPN de l’île de Chypre, il m’est possible d’observer les pratiques ornementales des premières communautés agropastorales s’implantant de manière pérenne au sein d’un territoire insulaire, où les indices d’occupation pré-néolithiques sont rares, discontinus et, en l’état actuel des recherches, n’ont laissé aucun indice de contact avec les premières communautés néolithiques. Par opposition, l’étude la région balte permet de m’intéresser aux pratiques ornementales des sociétés de chasseurs-cueilleurs résistantes et impliquées dans un processus de néolithisation long et progressif à la fin duquel des contacts répétés avec des communautés pleinement néolithisées opèrent. La large échelle géographique et chronologique de mon travail permet ainsi de considérer les différentes phases d’interactions entre les sociétés agropastorales et de chasseurs-cueilleurs.
Développement d’une approche archéo-biologique
Une des questions majeures de l’Anthropologie préhistorique est de savoir en quelle mesure les différences géographiques et chronologiques, que les archéologues observent dans la culture matérielle des sociétés du passé, reflètent des différences linguistiques et génétiques entre les populations qui les ont produites. Le potentiel informatif de croiser les données biologiques, linguistiques et culturelles au sein d’un même modèle pour discuter du processus de néolithisation a déjà été confirmé par de nombreuses études (Barbujani et Sokal 1991, Cavalli-Sforza 1991, Barbujani et Pilastro 1993, Budja 2009, Forster et Renfrew 2011, Gerbault et al. 2012 pour n’en citer que certains). Dans mon projet je propose de développer une méthode pluridisciplinaire permettant d’établir un modèle traçant les phénomènes de peuplement et de diffusion culturelle qui ont eu lieu au cours de la néolithisation de l’Europe, en alliant les données ethno-culturelles issues de l’analyse des parures et les données de la diversité biologique des populations humaines actuelles et passées. Le rôle de l’environnement physique du territoire dans la circulation des cultures et des groupes est intégré à l’analyse et la contrainte chronologique est également considérée.
Évolution des pratiques ornementales dans cette sur le temps long
En parallèle à mon travail mené sur la néolithisation de l’Europe, j’ai intégré plusieurs équipes de recherche travaillant sur le développement du Paléolithique supérieur du grand ouest de la France. Je suis en charge de l’analyse des objets de parure de gisements en cours de fouilles dont les séquences stratigraphiques complémentaires (de l’Aurignacien ancien, Gravettien, Magdalénien moyen et supérieur, Epipaléolithique, Mésolithique au Néolithique ancien) permettent d’observer sur le temps long l’évolution des pratiques ornementales dans cette région.
Publications
Hélène SALOMON
Career
Post-doctorante, Chargée de Recherches au FNRS et spécialiste des pigments employés du Paléolithique ancien au Néolithique, mes recherches sont consacrées à l’analyse des dialogues entretenus entre les hommes et les matières colorantes dans les activités domestiques et artisanales, mais aussi dans les pratiques à portée symbolique ou esthétique. Je cherche à identifier et à décrire les espaces fréquentés, les étapes des chaînes opératoires de production et les processus d’invention technique par l’étude de ces vestiges encore peu connus.
Il s’agit pour l’essentiel de collections de roches ou poudres résiduelles riches en oxydes de fer (rouges, jaunes, bruns, etc.) ou de manganèse (noirs) pris dans des contextes d’habitat, mais aussi en grottes ornées et au voisinage de sépultures. Je m’attache à retrouver les différentes étapes des chaînes opératoires des matières colorantes (depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à l’abandon) et à décrire les activités auxquelles elles ont été impliquées au sein des systèmes techniques et des cultures, pour en affiner notre perception.
Publications
PhD Student
Olivier TOUZÉ
Career
Diplômé de l’Université libre de Bruxelles (2011) puis de l’Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne (2013), je réalise actuellement un Doctorat en cotutelle avec cette dernière institution dans le cadre d’un mandat d’Aspirant du FNRS.
Project
Partant du mémoire réalisé à l’Université de Paris 1, intitulé Nouveau regard sur le Gravettien de la « Clairière Est » du Cirque de la Patrie (Seine-et-Marne). Etude typo-technologique d’une industrie à pièces pédonculées du Nord-Ouest européen (dir. Nicole Pigeot), mon projet de recherche doctoral entend appréhender plus globalement le phénomène des pièces pédonculées chez les sociétés gravettiennes. Connus dans différents contextes culturels préhistoriques, ces artefacts constituent un marqueur singulier au Gravettien. En effet, malgré le caractère paneuropéen de cette paléoculture, les pièces pédonculées sont exclusivement rencontrées dans le Gravettien ancien en Europe occidentale. Notre enquête se focalise ainsi plus particulièrement sur les territoires belges et français où se concentrent la plupart des gisements de référence du Gravettien à pièces pédonculées. En recourant à la technologie lithique, nous souhaitons réévaluer la diversité des industries ayant ces objets pour dénominateur commun, en nous concentrant notamment sur le statut qui leur est dévolu au sein des systèmes techniques développés par les sociétés concernées. Nous nous intéressons également à la transition entre phases ancienne et moyenne du Gravettien, transition au cours de laquelle le concept de pièce pédonculée disparaît de l’équipement lithique. Nous nous appuierons en particulier pour ce faire sur le gisement des Bossats à Ormesson (Seine-et-Marne). Actuellement en cours de fouilles par une équipe pluridisciplinaire (dir. Pierre Bodu), ce site stratifié de plein-air livre une occupation gravettienne se situant à l’interface entre Gravettien ancien et Gravettien moyen. Cette situation chronologique particulière offre par conséquent l’occasion d’investiguer le contexte technique dans lequel fut opéré l’abandon du pédoncule comme composante des systèmes d’emmanchement gravettiens. La principale finalité de notre recherche sera de proposer de nouveaux éléments de caractérisation de la diversité des identités techniques et culturelles des sociétés du Gravettien ancien, en vue de réfléchir, dans une perspective élargie, au contexte socioculturel accompagnant l’émergence de la paléoculture gravettienne.
Publications
SCIENTIFIC COLLABORATORS & VISITING RESEARCHERS