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Le présent volume de la Revue de la Société liégeoise de Musicologie rassemble sous la forme d’un Varia quatre contributions :

Frédéric Degroote, Jean Desquesnes : Il primo libro de madrigali a cinque voci (Anvers, Phalèse et Bellère, 1594). Édition critique ;
Wim Bosmans, Une acquisition étonnante au Musée des instruments de musique de Bruxelles : la vielle à roue de la famille Solheid ;
Maude Havenne, Louis Lavoye (1877–1975) dans l’entre-deux siècles : du Conservatoire royal de Liège à la Société liégeoise de musicologie ;
Carine Seron, Berthe Di Vito-Delvaux ou la vocation lyrique.

Les articles de Frédéric Degroote et de Maude Havenne sont issus de mémoires de master en musicologie à l’Université catholique de Louvain et jettent un éclairage nouveau sur deux compositeurs et musiciens oubliés, mais qui remplirent chacun — à plus de quatre siècles d’écart — une place privilégiée dans la vie musicale de leur temps. L’article de Wim Bosmans, conservateur émérite des instruments populaires européens au Musée des Instruments de Musique de Bruxelles, s’intéresse à une vielle à roue donnée au musée par une famille originaire de Waimes. L’instrument est remarquable à la fois par son ancienneté et son état de conservation. Enfin, l’article de Carine Seron met à l’honneur une compositrice du XXe siècle, élève de Louis Lavoye, aujourd’hui méconnue, mais dont les opéras furent de réels succès à leur époque.

180 p. – ISSN : 1371-­6735
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Christophe Levaux et Jean-Gilles Lowies, Salariat et chômage des artistes en Belgique
Anne-Sophie Radermecker, Affirmation et économie d’une scène locale : le cas des groupes pop-rock issus de la Communauté française de Belgique entre 2000 et 2010
Marie Collard, Les festivals et leur public. Le festival Les Ardentes
Assia Kara, Liberté, diversité, communauté. Etude du public du Dour Festival
Christophe Pirenne, Agglomération musicale. La provenance des publics dans les trois institutions musicales à Liège

99 p. – ISSN : 1371-­6735
23,45€ (Belgique) ; 30,00€ (Europe) ; 36,10€ (Reste du monde)

Après la guerre franco-prussienne de 1870, les institutions musicales bruxelloises deviennent des lieux de ralliement privilégiés de la création européenne. Le Conservatoire accueille des étudiants de toute provenance dont un large contingent espagnol au sein duquel figurent Isaac Albéniz et Enrique Fernández Arbós. Dans ses mémoires, ce dernier racontera par le détail son séjour bruxellois, livrant un grand nombre d’informations et d’anecdotes concernant tant les institutions que des personnalités telles que François-Auguste Gevaert, Henri Vieuxtemps, Franz Servais, Edmond Picard… Les passages de ces mémorias concernant la vie musicale en Belgique sont traduits ici en français pour la première fois.

Inversement, quelques Belges se rendent aussi en Espagne au tournant du siècle. À partir de 1896, le violoniste verviétois Mathieu Crickboom est nommé à la direction des Concerts Symphoniques de Barcelone. Il y restera huit saisons, favorisant une multitude de liens étroits entre musiciens belges, français et espagnols dont Ernest Chausson, Eugène Ysaÿe, Pablo Cassals, Enrique Granados, Vincent d’Indy…

162 p. – ISSN : 1371-­6735
23,45€ (Belgique) ; 30,00€ (Europe) ; 36,10€ (Reste du monde)
Texte intégral disponible en PDF

Alicia Scarcez, Les répons de saint Marc dans la liturgie cistercienne : un exemple de transferts culturels
Anne Dupont, Le chant dans l’espace : la cathédrale de Tournai au XVe siècle
Daniel Jozic, De l’art d’être mécène. Variations futiles sur « Lucile » d’André Modeste Grétry
Carine Seron, Le mouvement choral amateur en région liégeoise de 1850 à 1925 à travers l’exemple de La Légia

137 p. – ISSN : 1371-­6735
23,45€ (Belgique) ; 30,00€ (Europe) ; 36,10€ (Reste du monde)
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« Musique et jésuites », un syntagme auquel de nombreuses études ont depuis plusieurs décennies fait perdre l’accent paradoxal, démontrant comment les membres de la Compagnie se sont progressivement saisis de l’art musical pour en faire une composante indispensable de leurs activités pédagogiques, liturgiques, pastorales et festives. Au sein d’une bibliographie pourtant déjà riche, le travail relatif aux circonscriptions gallo- et flandro-belges manquait encore. Cet ouvrage repose sur les recherches d’une série de spécialistes, qui ont exploré les modalités de l’usage de la musique et du chant dans ces deux provinces.  À travers leur contribution, s’élabore un parcours des traces multiples qu’ont laissées les liens entre jésuites et musique : dans la danse et le théâtre scolaire, qui prirent peu à peu leur place au sein des collèges, au sein de l’enseignement de la doctrine chrétienne et dans l’instruction catéchistique en particulier, en passant par les solennités propres à l’ordre et par celles touchant l’ensemble de la communauté des lieux où leur présence s’inscrit.

Ce ouvrage livre également à la disposition des chercheurs qui se penchent sur les formes musicales, spectaculaires et cérémonielles de la Compagnie de Jésus, la partition d’une cantate de Virgilio Mazzocchi, composée à l’occasion d’une audience accordée par le cardinal Francesco Barberini au Collegio Romano.

Émilie Corswarem est docteur en « Histoire, Art et Archéologie (Musicologie) » de l’Université de Liège. Elle est actuellement chargée de recherches du Fonds de la Recherche Scientifique – FNRS et maître de conférences à l’Université de Liège.

244 p. – ISSN : 1371-­6735
23,45€ (Belgique) ; 30,00€ (Europe) ; 36,10€ (Reste du monde)
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En dépassant les clivages de genre, quatre jeunes chercheurs explorent ici les aspects divers et méconnus de la vie musicale liégeoise au XXe siècle. L’article de Marlène Britta (Université de Liège), sur la musique à l’Exposition universelle de 1905, et celui de Valérie Dufour (FNRS – Université libre de Bruxelles), sur les concerts d’Armand Marsick à l’Exposition internationale de l’eau (1939), font état des choix esthétiques jugés représentatifs dans la première moitié du siècle et mis à l’honneur dans ces Expositions où l’on voit par ailleurs les genres sérieux et légers s’équilibrer naturellement. Entre art et divertissement, le développement de la vie du jazz à Liège après 1945 est présenté par Xavier Dellicour (Liège) comme une nouvelle dimension capitale de l’évolution de la musique dans la cité ardente. Enfin, l’histoire du conservatoire est abordée à travers un article de Maxime Joos (Conservatoire de Lille) et un témoignage du compositeur Claude Ledoux, qui rappellent les éléments fondamentaux de l’enseignement de l’analyse musicale de Célestin Deliège entre 1971 et 1988. Chaque « visage » montre qu’au-delà des catégories, tous les protagonistes partagent le souci commun de la transmission et de la découverte, voire le goût de l’expérimentation et de l’avant-garde.

119 p. – ISSN : 1371-­6735
23,45€ (Belgique) ; 30,00€ (Europe) ; 36,10€ (Reste du monde)
Texte intégral disponible en PDF