Dans l’Italie du XVIe siècle, tout langage – entendu comme « système de signes » – est interrogé, remis en question, refondé. Cet ouvrage se propose de rendre évidents certains des parcours normatifs suivis par les écrivains et artistes en quête d’un code partagé.
Les deux premières parties, dédiées à l’examen des choix linguistiques effectués par différents auteurs et aux modifications subies par les lexiques techniques pour s’adapter à un monde en pleine mutation, rendent compte des multiples facettes de ce phénomène complexe.
La troisième partie teste la fonctionnalité d’une interprétation linguistique de la norme pour expliquer certaines tendances normatives qui opèrent, à la même époque, également dans les arts. L’analyse de cas relevant d’autres champs de l’activité humaine que la langue permet d’aborder, entre autres, l’œuvre de Parmigianino et le « style » de Raphaël, les écrits de Lomazzo, les dessins de Francesco di Giorgio, ou encore la fondation de l’Accademia della Virtù.