Le volumen (suite)

Comme Timothée, Bacchylide et Hérondas sont des auteurs exclusivement papyrologiques.

De Bacchylide de Céos (vers 505-450), contemporain et rival de Pindare (518-438), nous est parvenu un long volumen contenant vingt poèmes : des odes triomphales (en l’honneur des vainqueurs aux Grands Jeux) et des dithyrambes (en l’honneur du dieu Dionysos). L’élégance de l’écriture (on parlera désormais de l’onciale bacchylidéenne) et le soin de la présentation en font un des plus beaux livres antiques parvenus jusqu’à nous.

C’est par Hérondas (IIIe avant J.-C.) que l’on connaît surtout le mime grec, croquis alerte et finement observé de scènes familières. Et c’est depuis la découverte de ce papyrus en 1891 qu’on a pu lire pour la première fois un mime complet.

D’un joli petit format (pratique !), fréquent au début de la période romaine pour les livres de poésie, ce volumen a conservé 8 mimes avec leurs titres.

Le grand papyrus de Bacchylide (P. Lond. 733
= MP3 175), 2e moitié du IIe siècle de notre ère

Les Mimiambes d'Hérondas (P. Lit. Lond. 96 =
MP3 485), fin du Ier/début IIe siècle

Editio princeps des Mimiambes d'Hérondas
par F.G. Kenyon, en 1891

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