Diffusion et circulation du livre…

Malgré la résistance de ceux qui se méfiaient encore de l’écrit, on voit de plus en plus, dès le Ve siècle en Grèce, sous l’influence des Sophistes et des Écoles philosophiques (Académie et Lycée où les élèves cherchent à mettre par écrit l’enseignement du maître), le livre prendre sa place. Et il y a des librairies.

Dans le monde hellénistique et dans le monde romain (surtout à partir de Cicéron) la demande de livres, favorisée par la fondation des grandes Bibliothèques, se fait de plus en plus pressante et le commerce ainsi que la circulation des livres connaissent alors une belle vitalité. C’est vrai non seulement dans les grands centres, mais aussi dans les provinces.

Ainsi ce libraire d’Oxyrhynchus qui, au IIIe siècle de notre ère, dresse une liste de titres qu’il voulait se procurer, sans doute pour répondre à la demande de ses clients :

  • 20 dialogues de Platon (qu’il mentionne par titre) ;
  • 4 œuvres de Xénophon ;
  • tout ce qui peut se trouver d’Homère, de Ménandre et d’Euripide, etc.

Une devanture de librairie actuelle

Une liste de livres dans un papyrus du
IIIe siècle (PSI inv. 19662v = MP3 2087),
Oxyrhynchus

Platon

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