Le succès et ses risques (suite)…
Galien, le médecin qui s’est beaucoup occupé de la critique des textes, estime que la création des grandes Bibliothèques est à l’origine de cette situation. Les faussaires vont vendre leurs œuvres aux souverains bibliophiles et concurrents : « Avant qu’à Alexandrie et à Pergame des souverains ne rivalisent dans l’acquisition de livres anciens, on n’avait jamais mis un faux nom d’auteur en tête d’un livre » (vol. 15, p. 105 Kühn).
La confection de faux (le faux littéraire comme le faux archéologique ou le faux artistique) est de tous les âges.