Le succès et ses risques (suite)…

Galien, le médecin qui s’est beaucoup occupé de la critique des textes, estime que la création des grandes Bibliothèques est à l’origine de cette situation. Les faussaires vont vendre leurs œuvres aux souverains bibliophiles et concurrents : « Avant qu’à Alexandrie et à Pergame des souverains ne rivalisent dans l’acquisition de livres anciens, on n’avait jamais mis un faux nom d’auteur en tête d’un livre » (vol. 15, p. 105 Kühn).

La confection de faux (le faux littéraire comme le faux archéologique ou le faux artistique) est de tous les âges.

Galien au milieu d'une assemblée de
médecins dans le "Dioscoride de Vienne"
(Vienne, Österr. Nationalbibl.,
Cod. med. gr. 1, f° 3v)

Un faux de la Renaissance : le Commentaire
au traité hippocratique Des humeurs
attribué
à Galien (tome XVI, p. 1-488
dans l'édition de Kühn)

Martin WADDELL, Le faussaire

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