Alexandrie (suite)

La plus célèbre bibliothèque dans la plus célèbre cité fondée par Alexandre le Grand

Pour cela ce fut littéralement la chasse aux manuscrits et les procédés n’étaient pas toujours très honnêtes : quand on empruntait pour copier il arrivait qu’on ne rende pas les originaux ou qu’on remette les copies, les originaux restant à Alexandrie…

Importance numérique de la Bibliothèque du Musée :

A l’époque de Ptolémée II Philadelphe (285-246) on considère qu’il y avait 400.000 œuvres en plusieurs rouleaux et 90.000 œuvres d’un seul rouleau.

On recueillait donc les différentes éditions des œuvres grecques, on recensait, on classait, on étudiait, on commentait, on éditait, on comparait, on traduisait (la Septante est le plus illustre exemple). On voulait pour cela les meilleures éditions.

Tout ce travail suppose une autre approche du livre qui n’est plus simple support, mais qui, grâce à la lecture savante et à la critique des textes, devient un instrument d’étude et un moyen propre à faire avancer les connaissances, comme il avait déjà commencé à l’être dans les écoles philosophiques.

A. BERNAND, Alexandrie des Ptolémées,
Paris, CNRS Éditions, 1995

R. ILBERT & I. YANNAKAKIS (dir.),
Alexandrie 1860-1960,
Paris, Éd. Autrement, 1992

J. MARTIN & R. MORALES, Ô Alexandrie,
Casterman, 1996

Précédent

– 82 –

Suivant