Ex(-)libris ex oriente

Ex(-)Libris Ex Oriente : base de données pour l’étude des éléments paratextuels liés à la transmission du livre en Islam.

Rares sont les manuscrits en écriture arabe qui ne portent aucune marque attestant de leur passé, qu’il s’agisse de mentions du commanditaire, d’actes de donation pieuse, de marques de possession (manuscrites ou imprimées au moyen d’un sceau), de mentions de prêt, de notes de consultation ou de lecture, de certificats d’audition, de licences de transmission, etc. Pourtant, il s’agit d’un domaine de recherche jusqu’à présent négligé. Il est vrai que ces marques, aussi appelées éléments paratextuels, sont rarement mentionnées dans les catalogues de manuscrits, et encore moins dans les éditions de textes, qui se concentrent encore trop souvent sur le contenu, délaissant presque toujours le contenant. Ce n’est qu’avec la mise en ligne de catalogues électroniques et de bases de données que, progressivement, les chercheurs attachent de plus en plus d’importance à ces marques*. Ces nouveaux moyens sont aisément accessibles, mais d’un usage peu commode : le chercheur doit consulter de multiples sites pour trouver les informations concernant une même marque. Pour pallier ce problème de consultation, il est indispensable de rassembler les informations disponibles de manière disparate et, par ailleurs, d’élargir notre corpus d’éléments paratextuels en s’intéressant aux marques de manuscrits insuffisamment (ou pas du tout) catalogués.

C’est pourquoi nous avons décidé de créer la base de données Ex(-)libris ex Oriente. À terme, elle permettra d’améliorer notre connaissance de l’histoire du livre en Islam à travers de multiples études relevant de l’histoire des idées (lectures et notes des savants), de l’histoire sociale, économique et urbaine, de la topographie historique (identification des toponymes, localisation des bibliothèques), et bien sûr des études biographiques (identification des propriétaires/collectionneurs/commanditaires, identification des écritures des savants).

* De beaux exemples de l’attention croissante pour ces marques dans les catalogues de manuscrits sont allemands : le projet Refaiya de Leipzig et le catalogue en ligne de la Staatsbibliothek de Berlin

Fonds traités (classés par pays)

  • Brussels, Bibliothèque Royale Albert I
  • Gand, Universiteit Gent
  • Liège, Université de Liège
  • Louvain, Université Catholique de Louvain
  • Paris, Bibliothèque nationale de France
  • Tokyo, Institute for Advanced Studies on Asia (Tobunken), The University of Tokyo
  • Leiden, Universiteitsbibliotheek
  • Londres, British Library
  • Londres, Bonham’s
  • Londres, Christie’s
  • Londres, Sotheby’s
  • Manchester, The John Rylands Library, University of Manchester
  • Bursa, İnebey Yazma Eser Kütüphanesi
  • Istanbul, Beyazıt Devlet Kütüphanesi
  • Istanbul, Köprülü Kütüphanesi
  • Istanbul, Millet Kütüphanesi
  • Istanbul, Nuruosmaniye Kütüphanesi
  • Istanbul, Süleymaniye Kütüphanesi
  • Istanbul, Topkapı Saray Müzesi Kütüphanesi
  • Baltimore, The Walters Museum
  • Philadelphia, Rare Book & Manuscript Library, University of Pennsylvania