Les tablettes (suite)

Plusieurs tablettes peuvent être réunies et retenues par un lien comme on réalise aujourd’hui certains livres pour enfants.

Elles forment alors ce qu’on appelle un codex (lat. caudex = tronc d’arbre) : on parle de diptyque, de triptyque, de polyptyque si 2, 3 ou plusieurs tablettes sont attachées ensemble. Les côtés extérieurs de la première et de la dernière tablette ne reçoivent pas d’écriture.

Souvent utilisés dans le monde des affaires comme carnets de notes ou de comptes, les codex de tablettes le sont aussi dans le milieu scolaire : l’enfant s’en sert pour apprendre à lire, à écrire et à calculer.

Il arrive aussi que le codex de tablettes soit un véritable livre, comme celui d’Isocrate découvert en 1988 à Dakhleh. On voit nettement les tampons de cuir destinés à protéger les tablettes du frottement les unes contre les autres.

Tablette de bois recouvert de cire avec deux
maximes écrites par le maître, puis, 2 fois,
par l'élève (T. Brit. Libr. Add. MS. 34186 =
MP3 2713), IIe siècle

Kylix à figures rouges (Cerveteri, Étrurie,
500-480 avant notre ère, Berlin, Staatliche
Museen Preussischer Kulturbesitz,
Antikenmuseum, inv. F 2285)

Deux des tablettes du codex de l'Isocrate
de Kellis (P. Kell. III Gr. 95 = MP3 1240.03),
milieu du IVe siècle

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