Une nouvelle matière : le parchemin (suite)

Le parchemin aura un succès ininterrompu :

Il prendra la relève définitive du papyrus sur lequel, pendant de nombreux siècles, toutes les œuvres de la littérature grecque et de la littérature latine ont d’abord été écrites et recopiées.

Jusqu’à il y a peu certaines éditions particulièrement luxueuses et certains diplômes n’étaient-ils pas encore confectionnés en parchemin?

Dans le monde classique, le rouleau de parchemin constitue une exception : le fragment du Banquet de Xénophon retrouvé à Antinoé s’explique probablement par une origine palestinienne (P. Ant. 1.26 [MP3 1564], IIIe siècle après J.-C.).

Aujourd’hui il continue à être en usage chez les Juifs.

Deux pages du codex Sinaïticus, un des 4
grands manuscrits de la Bible
(Londres, British Library), IVe siècle

Fragment du Banquet de Xénophon
(P. Ant. 1.26 = MP3 1564),
rouleau de parchemin, IIIe siècle, Antinoé

Les rouleaux en parchemin de la Torah

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