Et si l’on tournait la page? (suite)

  • soit groupées en cahiers respectifs le plus souvent de 4 feuilles. Cependant il existe des cahiers d’un nombre différent de feuilles, 2 ou 5 par exemple. Le codex peut aussi se composer d’un cahier unique fait parfois d’un très grand nombre de feuilles;
  • soit reliées ensemble par le dos.

C’est donc déjà la forme du livre d’aujourd’hui.

Quel fut le cheminement entre le codex de tablettes et le codex tout court ? Le problème a été revu notamment par J. Van Haelst (Les origines du codex, dans Bibliologia, 9 [Turnhout, 1989] p.12-35).

C’est le carnet de parchemin – une invention romaine – qui assura la transition entre les deux. Quintilien, vers l’an 90, fait allusion à ces carnets dans son Institution oratoire (X, 3, 31-32) : « Qu’on se serve de tablettes ou de parchemin, il faudra laisser, en face, des pages blanches où l’on pourra faire librement des additions ».

Une méthode pour relier les cahiers du codex

Les débuts du codex, dans Bibliologia 9 (1989)

L'Institution oratoire de Quintilien,
dans la Collection des Universités de France

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