Et si l’on tournait la page? (suite)

Le carnet de parchemin est donc un support en forme de codex dont la fonction est d’être un exemplaire de travail, pas encore un ouvrage destiné à la seule lecture. On a retrouvé un carnet de ce genre (en papyrus) qui illustre parfaitement le passage de Quintilien.

C’est dans le même esprit, que l’on établit encore aujourd’hui des exemplaires interfoliés afin que l’auteur y note ses corrections et additions en vue d’une nouvelle édition.

On peut donc dire que c’est au moment où les feuillets de parchemin remplacent les tablettes du codex qu’apparaît la forme la plus primitive du livre moderne.

Carnet de papyrus dont les pages de gauche
sont blanches et celles de droite portent
l'Iliade (P. Lond. 126 = MP3 634),
IIIe siècle, Ma'abdeh ?

Un exemplaire interfolié d'A. SEVERYNS,
Grèce et Proche-Orient avant Homère,
Bruxelles, 1960

Un codex composé de nombreuses tablettes.
Stèle funéraire du Musée
du Berry de Bourges, IIe siècle

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