Université de Liège, Salle Pousseur, 1-2 octobre 2015

Le XVIe siècle est, pour l’Italie, une période de bouleversements politiques et religieux, mais aussi de changements artistiques et littéraires importants. À cette époque, en effet, le langage – qu’il soit littéraire, pictural, architectural ou musical – est interrogé, remis en question, refondé. Auteurs et artistes se mettent en quête de normes et de modèles qui puissent aboutir à un langage partagé.

Si c’est au Cinquecento que la « question de la langue » s’impose en Italie comme une interrogation fondamentale et fait alors l’objet de nombreuses discussions dans les milieux lettrés ; dans les arts visuels, ce furent des artistes exceptionnels tels que Raphaël et Michel-Ange qui, les premiers, ouvrirent la voie à un langage des arts destiné à être partagé par toute la Péninsule. Ce processus qui advint, au cours du XVIe siècle, pour les arts figuratifs et les lettres, conduisant à la naissance de modèles « italiens » toucha également d’autres domaines de l’art, tels que la musique, la sculpture, l’architecture.

Ce colloque international et interdisciplinaire a amené professeurs, chercheurs et doctorants issus de différentes disciplines à considérer les choix opérés, les réflexions et initiatives menées – consciemment ou non – par les artistes et hommes de lettres de la Renaissance et qui s’imposèrent comme des modèles ou participèrent de la création d’un langage commun, voire contribuèrent à l’élaboration d’une norme partagée.

Organisateurs : Hélène Miesse et Gianluca Valenti

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