Le Dictionnaire universel des sciences de Jean-Baptiste Robinet
La Gazette de Liège annonçait en juillet 1777 le lancement du Dictionnaire universel des sciences morale, économique, politique et diplomatique, ou bibliothèque de l’homme d’Etat et du citoyen. Conçu par Jean-Baptiste Robinet, l’ouvrage sortait des presses de Clément Plomteux et portait l’adresse londonienne des «Libraires associés». Le collectif rassemblait également les noms de Panckoucke à Paris, de Rosset à Lyon, de Van Harrevelt à Amsterdam, et on souscrivait chez Elmsly à Londres. La collection atteindra trente volumes, mais Plomteux quitta l’entreprise à partir du cinquième. Elle a été qualifiée par P.P. Gossiaux de «plus importante et plus prestigieuse des réalisations typographiques liégeoises des Lumières».
La relation entre certains articles du Dictionnaire relevant du droit (Crime, Peine) et le débat sur la réforme de la justice furent mis en évidence à l’occasion de la communication («Condorcet et l’abolition de la peine de mort : un autre choix de justice») du Professeur Magalie Alibert (Université de Montpellier I), présentée lors du XIIe Congrès international des Lumières. Voir la rubrique Encyclopédie méthodique parmi les «Recherches» privilégiées faisant l’objet du Groupe. – Daniel DROIXHE