Vous trouverez ici l'argument du séminaire de Maud Hagelstein intitulé Esthétique et sciences de l'art pour l'année 2014-2015. Il reprendra le 6 février 2015.

Le séminaire doctoral portera sur la question du Dégoût et des Disgust Studies, un vaste champ de recherche où se croisent les apports des disciplines les plus variées (anthropologie, histoire, histoire de l’art, littérature, philosophie, psychologie…). L’objectif de cette rencontre est de privilégier l’espace de discussion entre chercheurs confirmés et doctorants et/ou jeunes chercheurs, provenant de différentes disciplines et universités belges.

A l'occasion de la neuvième journée d'études de Cultures sensibles, nous avons le très grand plaisir de recevoir Jean-Christophe Bailly à l'Université de Liège.

Nous avons le grand plaisir de déposer dans les Ateliers du sensible le texte que Jean-Christophe  Bailly a prononcé, ce jeudi 12 mars, à l'Université de Liège.

Mise en ligne du texte de Maud Hagelstein: "Brasser l’histoire de l’art de ses larges bras : l’imagier, l’atlas, le musée imaginaire. A partir de L’Atelier infini de Jean-Christophe Bailly", prononcé le 13 mars 2015, à l'occasion de la journée d'études "Etre touché. Autour de Jean-Christophe Bailly" - mise en ligne: 25 mars 2015.

Mise en ligne du texte d'Amandine Servais  - "Conclusions non conclusives" -,  prononcé le 13 mars 2015, au terme de la journée d'études "Etre touché. Autour de Jean-Christophe Bailly" - mise en ligne: 25 mars 2015.

L'article d'Amandine Servais intitulé "L’image et le temps. Une poétique du récit historien chez Alphonse Dupront" vient d'être publié dans la revue Phantasia.

Nous rappelons à votre bonne attention l'organisation, par Maud Hagelstein, des journées d'études consacrées à la Bidwissenschaft, ces 21 et 22 avril à l'université de Liège.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la Xe journée d'études de Cultures sensibles. Elle se tiendra à Rome, le 29 mai prochain autour du thème: "Esthésies. Approches plastiques du sensible".

Mise en ligne du texte de Lucienne STRIVAY intitulé Taxidermie. Le trouble du vivant, paru dans "Anthropologie et Sociétés"., vol. 39, nos 1-2, 2015 : 251-268.

Le XIe Congrès de l'Association Internationale de Sémiotique Visuelle se tiendra, à Liège, du 8 au 11 septembre 2015. Il aura pour thème: "Theorein. Ce que les images font au savoir et inversement", rejoignant ainsi très directement bien des préoccupations de notre groupe de recherche. On trouvera ici toutes les informations utiles.

Par ailleurs, Cultures sensibles organise, dans ce cadre, une table ronde autour du thème: "Ce que l'image fait à l'histoire". Cette table ronde, qui se tiendra le 11 septembre à partir de 16h30, réunira Ralph Dekoninck (UCL), Thierry Lenain (ULB), Amandine Servais (FRESH), Maud Hagelstein (FNRS) et Carl Havelange (FNRS).

En voici l'argument:

« Cette table ronde a pour objet d’examiner les relations complexes qui unissent la question de l’image à celle des pratiques historiennes. Il s'agira, pour nous, d'interroger, non pas, comme il se fait habituellement, la manière dont les historiens se saisissent de la documentation visuelle, mais, à l'inverse, la manière dont l'image questionne à nouveaux frais et, parfois, trouble en profondeur le faire historien. Après avoir été d’abord mobilisée par les historiens dans une perspective simplement illustrative, pour ensuite avoir été intégrée, à part entière, à la documentation historique, l’image apparaît aujourd’hui, chez certains historiens, comme un nouveau modèle d’intelligibilité qui déplace notablement le problème du temps et celui du récit et, ainsi, ouvre de nouvelles perspectives interprétatives. Celles-ci sont encore marginales ; ancrées dans une plus longue tradition philosophique ou anthropologique, elles n’en signalent pas moins une tendance profonde de l’histoire au renouvellement de ses questionnements. »

Nous avons le plaisir de vous transmettre le calendrier du séminaire d'Histoire culturelle du visuel, sous la responsabilité de Lucienne Strivay et de Carl Havelange. Les séances se tiennent le lundi, de 11 à 13 heures, en la salle Wittert de l'Université de Liège (place du XX août).

Maud Hagelstein organise, les 12 et 13 mai 2016,  à l'Université de Liège - en collaboration avec le groupe de contact FNRS "Iconologies" - la deuxième édition des journées de recherche consacrées à la théorie de l'image allemande contemporaine (Bildwissenschaft) - dont l'objectif principal est d'entreprendre un dialogue avec les études visuelles germanophones. Cette deuxième rencontre mettra plus précisément le focus sur les rapports Image/langage. Si le projet rencontre vos propres préoccupations de recherche, n'hésitez à prendre contact avec Maud Hagelstein (Maud.Hagelstein@ulg.ac.be). Le déplacement et les frais de séjour des chercheurs intéressés seront bien entendu pris en charge. Ces journées doivent donner lieu à une publication collective.

En voici l'argument:

IMAGE ET LANGAGE

Depuis les années 1990, face à la prolifération des images dans nos sociétés, la théorie du visuel s’est renouvelée en se déployant de manière transversale sur de nouveaux territoires disciplinaires et en développant un arsenal conceptuel inédit. En plus des propositions théoriques innovantes qu’il génère, ce domaine émergeant connaît des implications pratiques importantes.

Du point de vue de son ancrage philosophique, la théorie de l’image actuelle puise ses principales ressources conceptuelles dans l’iconologie critique – discipline d’interprétation des images inaugurée en 1912 par le théoricien de l’art Aby Warburg (1866-1929), nourrie par la philosophie des formes symboliques de Ernst Cassirer (1874-1945), et systématisée par Erwin Panofsky (1892-1968) dans ses Essais d’iconologie (1939), notamment. Mais depuis la fin des années 1980, cet héritage est mis en question par des chercheurs qui veulent donner au concept d’iconologie un sens plus actuel. Les critiques généralement adressées par les théoriciens contemporains à la méthode iconologique s’articulent le plus souvent autour du problème de la prédominance du paradigme langagier. Peut-on étudier la logique du visuel en dehors de toute référence au langage et à sa syntaxe propre ? En quoi une proposition visuelle diffère-t-elle d’une proposition langagière ?

Le débat autour de l’iconic turn (tournant iconique) pourra être repris et analysé comme débat programmatique pour la théorie de l’image. Les défenseurs du tournant iconique pensent renverser la domination du paradigme langagier pour l’interprétation des images. Plutôt que de se concentrer exclusivement sur l’étude des contenus symboliques, il importe à leurs yeux de se concentrer sur ce qui fait la spécificité intrinsèque de l’image et de montrer comment sa matérialité affecte directement la production du sens. Contre la sémiotisation excessive des formes d’expression visuelle, il faudrait donc affirmer une fonction intransitive des images, c’est-à-dire redonner à l’image une épaisseur propre, qui ne renvoie qu’à elle-même. Dans un second temps, pour assouplir les positions parfois rigides de ce débat, on pourra chercher à dépasser le scepticisme langagier (l’idée que le langage manque inévitablement le caractère sensible de l’image), en présentant des modèles qui n’opposent pas aussi frontalement image et langage.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence que Jean-Marc Moret donnera, ce 10 décembre, en la salle du théâtre de l'université. Il donnera également, le 14 décembre, de 11h à 13h, un séminaire intitulé "La position agenouillée", dans le cadre du cours d'Histoire culturelle du visuel. Vous y êtes également très cordialement invités.

Nous avons le plaisir de vous informer d'une prochaine rencontre avec Pierre-Antoine Fabre. Cette séance, organisée conjointement par "Cultures sensibles" et le groupe de contact "Historiographie et épistémologie de l'histoire de l'art" se tiendra le 17 décembre à l'université de Liège (salle de l'horloge, dès 14h).