Activités du GEDHSR

On oublie trop souvent que les collections verviétoises de peinture figurent parmi les plus riches et les plus diversifiées de Wallonie. Nombre de tableaux et dessins conservés dans les Musées de Verviers permettent d’illustrer utilement l’histoire de la peinture liégeoise des Temps modernes.

L’école liégeoise offre une singularité bien connue au regard des courants dits flamands. Depuis Lambert Lombard, elle a affirmé sa spécificité, dans ses moments les plus forts, en se tournant davantage vers Rome que vers Anvers. De Lambert Lombard à Léonard Defrance, ce sont plus de 250 ans d’art principautaire qui seront revisités au travers de noms connus ou méconnus, tels Jean de Robionoy, Jean Ramey, Bertholet Flémal, Lambert Blendeff, Jean-Guillaume Carlier, Louis Counet, Paul-Joseph Decloche, Jean-Baptiste Coclers, Jean-Joseph Hanson, Joseph Dreppe, etc.

L’exposé mettra également en évidence les quelques peintres verviétois de cette période dont les noms, et parfois les tableaux, sont parvenus jusqu’à nous.

Pierre-Yves KAIRIS
Docteur en Histoire de l’Art et Archéologie de l’ULg
Chef de travaux agrégé à l’IRPA (Institut Royal du Patrimoine Artistique)

Infos pratiques :

Quand ? Samedi 21 novembre 2015 à 14h30
Où ? Musée des Beaux-Arts et de la Céramique : Rue Renier, 17 – 4800 VERVIERS
Entrée libre
Renseignements : 087 33 16 95

Ce vendredi, rejoignez-nous pour écouter Paul Delbouille et Thomas Morard. Le premier nous présentera sa biographie de Benjamin Constant qui vient d'être publiée chez Slatkine : Benjamin Constant (1767-1830). Les égarements du cœur et les chemins de la pensée; le second évoquera pour nous les Mozart, père et fils, peu de temps après la découverte du Temple d'Isis.

Consulter le programme

Si Antoine Galland (1646-1715) doit d'être passé à la postérité à sa "traduction" des Mille et une nuits, il n'en était pas moins avant tout un savant versé tant en numismatique qu'en orientalisme. Pour soutenir sa mémoire, il prit note, dès son adolescence, semble-t-il, mais peut-être pas de manière continue, des événements du jour qui le concernaient de près ou de loin. Ce journal, dont seuls quelques volumes nous sont parvenus, concerne deux périodes: les années 1672-1673, époque où il se trouvait à Constantinople, et les années 1708-1715, années qui correspondent à la fin de sa vie, lorsqu'il vivait à Paris. Cette dernière période est indubitablement une des plus riches sur le plan professionnel puisqu'elle voit A. Galland accéder à la plus haute fonction qu'il pouvait espérer jamais atteindre: la chaire de langue arabe au Collège royal (1709). Le journal de ces années constitue donc une source de première importance tant pour retracer les dernières années de la vie de ce savant digne représentant de la République des Lettres, qui nous fait part consciencieusement du contenu des séances bi-hebdomadaires de la vénérable Académie royale des inscriptions, que pour reconstruire son réseau de correspondants, d'amis, de collègues dans ce Siècle des Lumières qui est en train de se dessiner.

Consulter le programme

En collaboration avec Transitions